L'effet PygmaliART

Chez PygmaliART, on ne vend pas du matériel d’art.

On t’invite à le découvrir. À le ressentir. À créer avec.

Parce que quand l’outil est juste… c’est toi qu’il révèle.

 

Pourquoi PygmaliART?

Le nom s’inspire du mythe de Pygmalion — non pas pour son côté romantique, mais pour ce qu’il dit du lien.

 

De ce qui naît quand quelqu’un croit en toi. Quand le regard posé sur ton geste devient un appui, une rampe d’envol, un miroir bienveillant.

 

PygmaliART, c’est ça.

Un espace où l’élan créatif est accueilli, même (et surtout) dans sa fragilité.

Un lieu où l’accompagnement compte autant que les outils.

Où chaque choix de matériel devient une façon de s’écouter, de se respecter, de se révéler.

 

Ce n’est pas un “effet magique”.

C’est un climat. Une posture. Une attention portée à l’autre.

C’est ce qui arrive quand on est bien entouré·e : on s’autorise à aller un peu plus loin.

Pas pour s’élever au-dessus.

Mais pour s’ancrer plus profondément dans ce qui nous ressemble.

 

D'où vient PygmaliART ?

L’histoire commence avec Jean-Marc Pigeon, un homme d’affaires au parcours bien établi en importation et distribution — mais surtout, un homme profondément tourné vers l’autre.

 

Curieux, généreux, passionné d’art et de matière, il explore les matériaux d’art depuis plus de vingt ans. Sa quête d’exploration l’emmène à vouloir essayer des produits issus de grandes marques reconnues, souvent introuvables au Canada.

 

Alors, fidèle à lui-même, il décide… de les faire venir.

Il commence pour lui. Puis pour ses amis artistes.

 

Peu à peu, une idée prend forme : offrir aux artistes un accès simple, humain et direct à des matériaux d’art de qualité professionnelle.

 

Pas un catalogue infini. Pas des gammes tape-à-l’œil.

Juste de bons outils, choisis avec soin, testés avec rigueur, et proposés avec bienveillance.

 

PygmaliART naît de là.

Du geste d’un homme qui voulait aider. Et qui croyait que l’art mérite mieux.

 

Jean-Marc Pigeon

Celui qui ne fait jamais les choses à moitié.

 

Quand Jean-Marc découvre la peinture, il ne cherche pas un passe-temps.

Il cherche… rien, en fait.

C’est sa fille qui l’y pousse. Ou plutôt, qui le tire doucement vers un espace qu’il n’aurait jamais osé s’offrir tout seul.

 

C’est autour de 2001. Jean-Marc travaille fort. Trop fort selon sa fille.

Depuis des années, il dirige son entreprise dans le domaine de la formulation industrielle — peintures, vernis, colles, encres.

Un monde technique, exigeant, qu’il maîtrise avec brio.

 

Sa fille Amélie le voit. Elle sent qu’il s’oublie.

Depuis toujours, le domaine des arts est un espace de connexion privilégié entre eux.

Des soirs à écouter son père jouer de la guitare pendant qu’elle s’endormait.

Des moments suspendus et paisibles, passés ensemble devant les tableaux de Bob Ross. 😉

Alors, cherchant à lui offrir un moment à lui, elle mise sur l’art.

 

Et elle lui demande un cadeau un peu spécial pour Noël :

Prendre un cours de peinture… mais avec lui.

Pas toute seule. Avec lui. Et ça, elle le sait, il ne dira pas non.

 

Il accepte. Et ce jour-là, sans le savoir, elle change le cours des choses.

 

Parce que Jean-Marc ne fait jamais les choses à moitié.

 

Amélie arrête après une session.

Mais lui, il continue.

 

Il plonge. Il lit. Il apprend. Il expérimente.

Peinture à l’huile, pastel, dessin, composition, couleurs, styles…

Il explore tout. Avec rigueur, avec passion, avec cette soif qui l’habite depuis toujours :

comprendre profondément. Aller au fond.

 

Encore aujourd’hui, il peint. Il cherche. Il crée.

Il a étudié avec des artistes de renom — a voyagé pour en apprendre plus.

Mais c’est près de chez lui qu’il passe le plus de temps : à Charlevoix, ville créative.

 

Il s’est nourri auprès des créateurs et créatrices qui ont croisé son chemin.

Et bien sûr, il s’est passionné pour les matériaux d’art.

Autant ceux qu’il a cherchés longtemps… que ceux qu’il a achetés sur un coup de tête.

Parce que pour lui, chaque outil est une promesse d’exploration.

Et parfois, une vraie révélation.

 

PygmaliART, c’est un hommage aux gens créatifs avec qui il a connecté et qui l’ont accueilli.

C’est aussi un hommage aux matériaux d’art qui l’ont inspiré, nourri et accompagné dans ce désir d’apprendre, d’explorer et de créer.

 

Mais aussi, quelque part, c’est sa façon de redonner à sa fille — qui l’a un peu manipulé, soyons francs — quelque chose qui ne se demande pas vraiment : un espace pour se retrouver.

 

Parfois, un “cours de peinture” peut vraiment tout changer.

 

Trouver sa voie. Aligner le geste.

Amélie Pigeon assure aujourd’hui la gestion de PygmaliART, dans la continuité d’un univers qu’elle connaît depuis toujours.

 

Elle a grandi dans un monde où les matériaux se formulaient, s’importaient, se transformaient — un monde entrepreneurial en mouvement, tissé par les idées de son père.

 

Plus tard, elle a occupé plusieurs rôles dans son entreprise : entre les appels clients, les commandes à l’international et les journées de laboratoire, elle a appris à connaître la matière par le geste, la logique et la présence.

 

Mais elle n’a pas la fibre d’une vendeuse. Et elle ne cherche pas à l’avoir.

Elle pourrait dormir entourée de ses matériaux d’art, mais l’idée de vendre pour vendre ne l’habite pas.

 

Pendant plus d’un an, elle cherche sa voix, hésite, doute.

Parce qu’à ses yeux, consommer, c’est souvent surconsommer. Et elle refuse de participer à cette logique.

 

Elle vient d’un autre monde : celui de la création, de l’humain, du sensible.

Alors elle prend le temps de réfléchir, de douter, de chercher une voie juste.

Une voie qui honore l’élan de départ de son père — ce désir d’aider —

tout en y insufflant sa propre manière d’être.

 

Parce que pour elle, PygmaliART est une œuvre de création.

Et on ne peut défendre une œuvre qu’en étant alignée avec ce qu’elle exprime.

 

Dans ses études en composition électroacoustique, elle a plongé dans le cœur de la création vécue de l’intérieur : traverser les doutes, reconnaître les phases, collaborer avec l’auto-censure, sentir quand ça bloque, quand ça déborde — et goûter la justesse, quand enfin, ça prend forme.

 

Elle y a appris que, pour elle, la création n’est pas une performance. C’est un mode de vie.

Un état d’écoute, de transformation, de présence.

Un chemin fragile et puissant à la fois.

 

Puis, en musicologie, elle s’est tournée vers l’ethnomusicologie : une façon de découvrir, comprendre et de vraiment écouter l'identité unique de chacune des cultures à travers leurs musiques, leurs rythmes, leurs élans.

Elle a appris à voir l’artiste derrière l’œuvre, à relier les traces du style aux méandres du parcours.

À reconnaître l’unicité du geste créatif comme reflet d’un être en mouvement.

 

Et c’est ce regard-là qu’elle porte aujourd’hui sur les créateurs qui viennent chez PygmaliART.

Elle ne cherche pas à leur fournir le “meilleur” matériel.

Elle cherche à les aider à choisir celui qui leur ressemble.

 

PygmaliART n’est pas une boutique d’art comme les autres.

C’est un espace de lien.

Entre l’artiste et son geste.

Entre la matière et l’intention.

Entre la qualité et la conscience.

 

PygmaliART guide les artistes vers une pratique sensible et alignée,

où le choix des matériaux devient un acte de reconnexion à soi.